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Elle est là assise en tailleur au milieu de si grand lit au drap colorée. Se mordillant les lèvres et s'entortillant autour de son index une boule de sa chevelure d'or attaché en un chignon improvisée. Elle dodeline de la tête, son regard fait des allé-retour. Que fait elle? Elle se demande bien ce qu'elle peut enfiler, voilà longtemps qu'un homme lui a pas sauvé la vie... Une histoire insensé? Voilà qu'hier en une belle matinée elle a failli perdre la vie mais un si bel homme, une beauté descendue du ciel l'a sauvé. Et voilà qu'il lui a lancé de manière anodine pour qu'elle rembourse sa dette -une chemise tâchée de nutella- qu'elle doit lui offrir un verre, aujourd'hui même à 18h. La voilà don propre comme un sous neuf, sa chevelure d'or qui rejette cetarôme de fraise des bois. Son corps réouvert d'un peignoir bien chaud en attendant de s'enfiler dans une des tenus qui sont étalées sur le lit.
Elle soupire ne sachant pas quoi enfiler, amstramgram son doigt retombe sur une tenue, sa réflexion est devenue trop longue et s'arrête sur ce choix du hasard. Elle enfile alors une simple tunique orange, une ceinture marron pour combler le vide. La légère brise du soir l'oblige aussi de porte une paire de bas , une veste et un bonnet. Tout compte fait, elle est restée elle même ce n'est qu'un coup à boire. La miss laisse sa chevelure libre et s'est en enfilant sa paire de talon. Et la voilà prête à trottiner sur les trottoirs de la petite ville, prenant le bus cette fois y de peur d'arriver en retard.
Elle resserre sa si belle veste verte contre elle lorsque le froid l'attaque en sortant du bus, tremblant comme une feuille morte elle stoppe la torture en rentrant dans le café du rendez-vous. Se disant alors qu'elle aurait du se faire plus jolie et habillée. Foutue tête de mule, elle adore resté naturelle, comme elle est. Il est rare de la voir dans de belle robe de soirée, non elle n'aime pas ce qui fait bling bling. S'installant à une table près d'un radiateur elle retire ses petites mains de sa paire de gangs vertes et l'attend patiemment. Très heureuse d'être arrivée en avance pour une fois, la blondinette sentit alors son portable sonner dans son sac à main, elle le prend entre ses doigts et lis le message que sa meilleure amie lui a envoyé, elle sourire radieux s'élargit sur ses lèvres mais sa lecture est interrompue par un bonsoir. Croyant que c'est son rendez-vous elle lève les yeux. « Salut! Mais qu...»Cependant lorsqu'elle remarque que c'est un autre homme, ses sourcilles se fronce, son nez se retrousse et la voilà qu'elle articule une réponse digne d'une femme qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds cependant cet interlocuteur devient alors plus tenace et s'est ainsi qu'elle s'est dite que son sauveur arrive pour la sortir de là. « Mais foutez le camps. » La blondinette s'énerve alors, ses prunelles si tendre finissent par prendre une lueur effrayante. Elle se lève alors, lui aussi l'a suit. Elle est bien prête à appliquer sa main sur la joue de ce fou mais voilà que l'histoire semble s'arranger lorsque son regard croise celui de son sauveur d'hier.